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Historique Ecole Enfants sourds BIS.docx

L’Ecole pour Enfants Sourds de Yaoundé aujourd’hui
appelée Ecole Spécialisée pour Enfants Déficients Auditifs (ESEDA)
a été fondée par une religieuse française (de la Société de Jésus-Christ,
qui a récemment fusionné avec la Compagnie de Marie Notre Dame), le
Dr Hélène RESSICAUD, Directrice-fondatrice de l’Ecole Privée Catholique
d’Infirmiers de Yaoundé, aujourd’hui l’Ecole des Sciences de
la Santé (ESS). Voici d’abord les douze (12) premières années de
l’ESEDA (1972-1984), décrites par sa fondatrice, puis un résumé
succinct de la vie de cette institution jusqu’à nos jours (2012).

« C’est en octobre 1972 qu’a
commencé très modestement à l’école Privée d’Infirmiers et
d’Infirmières de Yaoundé la rééducation des enfants sourds. L’Ecole
privée d’infirmières était devenue peu à peu, depuis 1967, le
lieu de rencontre des enfants handicapés de Yaoundé et de la région
avoisinante : enfants handicapés moteurs, enfants infirmes moteurs cérébraux,
mongoliens… tous venaient, sachant que l’on s’occuperait d’eux.

Lorsque le centre de Rééducation
d’ETOUG-EBE fut construit en 1971, puis ensuite l’externat médico-pédagogique
de la COLOMBE, les enfants handicapés moteurs et les enfants infirmes
moteurs cérébraux y furent accueillis, mais restaient encore dans
le jardin de l’Ecole d’Infirmières 7 petits enfants qui attendaient
leur tour : c’étaient les petits sourds muets. Fallait-il les abandonner ?

Une profonde réflexion permit
d’arriver à une solution : Martine BERTRAND, jeune psychologue qui
avait fait 2 ans d’orthophonie et qui s’occupait des jeunes filles
du foyer de l’Ecole d’Infirmières, offrit de donner 2 heures chaque
matin. Le Docteur RESSICAUD et la communauté de l’Ecole d’Infirmiers
acceptèrent avec joie la proposition.

En mars 1973, Monsieur KAISER
Fondateur de « TERRE DES HOMMES » Lausanne, vint à Yaoundé
en vue d’une prospection des enfants malheureux au CAMEROUN. Il fut
saisi par le petit groupe des enfants sourds et dans l’admiration
devant le travail déjà réalisé, il promit l’aide de « TERRE
DES HOMMES » Lausanne. On lui demanda le financement pour 3 années
d’un professeur spécialisé pour la rééducation des enfants sourds.
Et c’est ainsi qu’en octobre 1973 arriva de STRASBOURG, Denise HECHT,
Professeur spécialisé et déjà expérimenté pour prendre en mains
le petit groupe d’enfants sourds et succéder à Martine BERTRAND
qui allait nous quitter pour se marier. Grâce au dévouement et à
la compétence de Denise HECHT, l’école se développe rapidement,
sans aucune publicité.

Le petit groupe d’enfants sourds
atteint le nombre de 23 enfants, répartis en 3 classes bien organisées ;
jardin d’enfants (7 enfants de 5 à 6 ans); 1ère classe (8 enfants
de 7 à 11 ans); 2ème classe (8 enfants
de 9 à 14 ans). Depuis le nombre d’enfants ne cessa d’augmenter,
ce qui posa vite un nouveau problème. Comment continuer avec 3 puis
4 classes dans la grande salle au rez de chaussée de l’Ecole d’Infirmiers ?
Il fallait envisager une nouvelle installation… Mais où et comment ?
Nous n’avions aucun moyen.

Le Docteur RESSICAUD, demanda
au Gouvernement un beau terrain non encore attribué tout près de l’Ecole
d’Infirmières où les enfants avaient déjà l’habitude de venir,
elle l’obtint. Il fallait aller plus loin, elle sollicita l’aide
du Lions Club Doyen de Yaoundé qui promit un million et le 4 avril
1976, devant le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Sociales,
le Président du LIONS CLUB DOYEN, notre Grand AMI KIRIAKIDES, remit
officiellement le 1er chèque d’un
million au Docteur Hélène RESSICAUD, tandis qu’on venait de poser
la première pierre de la future école. En juillet 1976, Denise HECHT
nous quitta à son tour après 3 années de travail. Elle laissait plus
de 30 enfants à l’école. « TERRE DES HOMMES » France prit
la relève de « TERRE DES HOMMES » Lausanne et accepta de financer
deux éducatrices : Jeanne Marie LEZIER Professeur spécialisé et Evelyne
PRUVOT éducatrice qui venaient d’AMIENS.

Le premier million mis en banque
avait bien attiré d’autres dons généreux, mais il n’y avait encore
que 3 millions, on ne pouvait songer à construire. Pourtant un nouvel
espoir à l’horizon : grâce à l’aide de la Coopération Française
et de MISEREOR, René SIGNE, Etudiant Camerounais, Madeleine TSOUPO,
Interne au foyer de l’Ecole d’Infirmières, Camerounaise, qui avaient
été conquis de part leurs stages auprès des enfants sourds,
partirent pour la France en vue d’obtenir le diplôme de « Professeur
Spécialisé pour enfants malentendants ».

En juin 1977, Monsieur Louis
AVAN, Professeur de Physique nucléaire au Conservatoire National d’Arts
et Métiers à Paris, qui avait fondé à cette université un laboratoire
de recherches pour les handicapés, annonçait sa visite au Cameroun.
Nous ne savions pas encore quel précieux et merveilleux ami nos enfants
sourds allaient trouver en lui. Tout de suite conquis par la vitalité
des jeunes sourds, leur désir de sortir de leur ghetto, conquis aussi
par le courage des professeurs, Monsieur AVAN promit lui aussi d’aider.
C’est grâce à son intervention que fut constitué un dossier pour
la Communauté Européenne. Avec l’aide de Mme M.G. LEGRIS Grande
amie de l’école elle aussi, ce dossier fut acheminé par le C.N.F.L.R.H
jusqu’à Bruxelles, et en un temps record les millions nécessaires
furent obtenus.

L’aide conjointe de la Coopération
Française permit de construire le joli bâtiment rose que vous connaissez
pour 60 enfants. A la rentrée de Pâques 1979, enfants et professeurs
prirent possession de leur nouveau domaine. Chaque groupe d’enfants
avait maintenant sa classe.

En ce même mois d’Avril 1979,
le « CENTRE POUR ENFANTS SOURDS » est reconnu officiellement
par le Ministère des Affaires Sociales.

Quelques chiffres : en 1979/80
= 45 élèves

En 1980/81 = 56 élèves

En 1981/82 = 68 élèves

Il faut encore dans le domaine
des chiffres signaler la participation des parents qui passa de 1974
à 1982, de 315.000 F à 1.632.000 Francs pour les frais de scolarité.
De plus dès octobre 1979 les parents d’enfants sourds qui se réunissaient
régulièrement depuis plusieurs années, créèrent leur « AMICALE »
et versèrent tous une cotisation de 1.000 francs par an. Grâce à
leur participation ils devinrent aussi membres fondateurs de l’Association
pour la Promotion Humaine des Personnes Handicapées du Cameroun fondée
par le Professeur AVAN pour participer à la libération des handicapés
du Cameroun. René SIGNE, ayant obtenu son diplôme de « Professeur
spécialisé pour enfants malentendants » revint à l’école en
octobre 1981 et prit une part active à la formation des enfants sourds.

Après sept années d’un magnifique
travail auprès des enfants sourds qui avait vraiment stabilisé l’école
sur le plan pédagogique, Jeanne Marie LEZIER et Evelyne PRUVOT nous
quittaient à leur tour. Il eut un moment critique à la rentrée de
1983. On se trouvait devant le départ de celles qui avaient conduit
l’école pendant 7 ans. On se trouvait aussi devant de réelles difficultés
financières. Le budget de fonctionnement de l’école avait passé
de 1 million… à 6 millions puis à 12 millions… C’est alors qu’une
réunion tenue à Paris en septembre 1983 avec Monsieur AVAN Fondateur
de l’Association pour la Promotion Humaine des Personnes Handicapées
du Cameroun, Monsieur DEVIANNE, Fondateur du TAM TAM DE NKOL EKON Association
reconnue par la loi de 1901, le Docteur Hélène RESSICAUD, Monsieur
DELETOILLE du TAM TAM DE NKOL EKONG, Monsieur et Mme AUDIGE, Mlles LEZIER
et PRUVOT, permit une solution. Les deux associations fusionnaient leur
aide pour l’Ecole d’Enfants Sourds et le TAM TAM prenait la relève
de l’Association pour la Promotion Humaine des Handicapés en ce qui
concernait l’école d’enfants sourds. Monsieur et Mme AUDIGE décidaient
courageusement de laisser une belle situation à TOULOUSE pour assurer
l’avenir de l’école d’enfants sourds.

René SIGNE et Sœur Marie Pierre
ESSIMI assurèrent l’intérim de 3 mois à l’école avec grand courage,
aidés de 6 stagiaires professeurs. 8 enfants inscrits à l’école.
Dès le 15 octobre, Monsieur DELETOILLE arrivait de LILLE avec son dynamisme
pour mettre au point finances et administration. L’Amicale des Parents
d’Enfants sourds de son côté se réunit dès le 15 octobre et commence
un nouveau bureau qui s’avèrera extrêmement actif. DENIS BOMBA le
courageux président fut reconduit à l’unanimité.

L’Education Nationale reconnaissait
aussi l’Ecole le 31 décembre 1983.

Dès janvier 1984 revenait alors
de France la 2ème Boursière partie
en 1977 : Madeleine TSOUPOU. Elle avait obtenu son diplôme de Professeur
spécialisé pour enfants malentendants. Elle était devenue Mme Léodor
AUDIGE et avait travaillé 2 ans dans une école pour enfants sourds
à TOULOUSE. Monsieur AUDIGE, son mari, ayant les diplômes et les capacités
voulus devint le Directeur Administratif de l’école, tandis qu’elle-même
était responsable pédagogique
» (Hélène Ressicaud).

Au début de janvier 1985, la Société de Jésus-Christ,
informe la Sœur Hélène Ressicaud qu’elle devait impérativement
rentrer en France au mois d’août, afin de bénéficier d’une retraite
méritée, après 27 ans de mission au Cameroun.

Devant la difficulté que constituait son départ
sans que l’ESEDA, dernière née des structures qu’elle avait créées
au Cameroun, ne soit prise en charge ni par sa congrégation, ni par
l’Eglise Catholique locale, le Dr Ressicaud eut l’idée de créer
une association qui hériterait de l’ESEDA, comme le Tam-tam de Nkol-Ekong
avait repris son œuvre, l’hôpital Saint-André, devenue l’Hôpital
Catholique de Pouma. Elle en parle à M. Pierre TITI NWEL qui soumet
cette idée à M. Laurent ESSO, Magistrat. Celui-ci élabore un projet
de statuts, qui est adopté par l’assemblée constituante de la FEPPDA
(Fondation pour l’Education et la Promotion des Personnes Déficientes)
le 08 juillet 1985. Prennent part à cette assemblée :

  • Dr Hélène Ressicaud
  • Mme Mvondo Henriette (Directrice de lEcole des Assistants des Affaires Sociales)
  • M. Bomba Thomas-Jacques (Président de lAmicale des parents des enfants de lESEDA)
  • M. Paul Delétoille (Représentant du Tam-tam de Nkol-Ekong)
  • Père Ambroise Jacques (Représentant de lArchidiocèse de Yaoundé)
  • M. Laurent Esso (Magistrat)
  • M. Pierre Titi Nwel (Chargé de cours à lUniversité de Yaoundé)
  • Père Maurice Hornuss (Représentant du laboratoire « Brigitte Fribourg »

Un Conseil d’Administration provisoire est mis
en place composé ainsi qu’il suit :

Président : Pierre Titi Nwel

Secrétaire : Mme Henriette Mvondo

Trésorière : Dr Hélène Ressicaud

Conseiller : M. Thomas-Jacques Bomba

L’assemblée constituante confère tous les pouvoirs
à ce Conseil d’Administration en lui remettant les copies des statuts
et du procès-verbal de l’assemblée, pour assurer les formalités
prévues par la loi et préparer la première assemblée générale
qui allait mettre en place le conseil d’administration statutaire
de la fondation.

La FEPPDA sera reconnue par l’autorité administrative
compétente le 10 avril 1987 d’après le récépissé de déclaration
n° -/- 132 et sera reconnue d’utilité publique par décret du président
de la République n° 88/1176 du 08 septembre 1988

Le conseil d’administration met en place les organes
de la FEPPDA prévus dans les statuts : le Centre de Préparation Parentale
(CPP) et l’Ecole de Formation des Enseignants Spécialisés (EFES)
que le conseil d’administration, avec le concours d’Hélène Ressicaud
et de Paul Delétoille, affilie à la Fédération nationale des Instituts
de jeunes Sourds et de jeunes Aveugles de France (FISAF). C’est ainsi
que la première promotion de l’EFES, composée de jeunes nantis du
baccalauréat de l’enseignement général, commence sa formation en
1986. M. Gérard Bourigault, Directeur Général de la FISAF, vient
régulièrement y dispenser des enseignements et superviser les examens.
A ce jour (août 2012), sous la direction de M. René Signe, l’EFES
a assuré la formation de sept (07) promotions d’enseignants spécialisés :

SESSION

NOMBRE DE CANDIDATS

SUPERVISION

01

1986-1989

12

FISAF

M. Gérard BOURIGAULT

02

1990-1993

07

FISAF

M. Gérard BOURIGAULT

03

1991-1994

03

FISAF

M. Gérard BOURIGAULT

04

1994-1997

09

FISAF

M. Gérard BOURIGAULT

05

1998-2001

16

SERAC

M. Daniel ETIENNE

06

2001-2004

06

SERAC

M. Daniel ETIENNE

07

2008-2011

12

SERAC

M. Daniel ETIENNE


Total
65

Sur le plan de la communication, la formation des
enseignants supervisée par la FISAF, est axée sur la démutisation,
c’est-à-dire la lecture labiale : les jeunes malentendants sont initiés
à saisir le sens de ce que dit l’enseignant à travers les mouvements
de ses lèvres. Ce procédé permet aux jeunes, une fois sortis de l’ESEDA
après le cycle primaire, d’entrer dans les milieux ouverts (lycées
et collèges d’enseignement général) et de préparer les examens
officiels (B.E.P.C, probatoire, baccalauréat).

En 1992, revenue dans son pays depuis quelques années,
Hélène Ressicaud voulut que ses petits sourds camerounais connaissent
la langue des signes, dont elle avait apprécié l’existence par le
biais d’émissions télévisées en France. Elle entre en contact
avec le SERAC (Sourds, Entendants, Recherche, Communication) par l’intermédiaire
de M. Campredon, membre du conseil d’administration du SERAC et ancien
ambassadeur de France, qu’elle avait connu quand elle était au Liban,
et dont la fille Anne, sourde, était allée faire un stage à l’ESEDA.
Une mission d’exploration du SERAC est envoyée au Cameroun en 1993,
conduite par M. Daniel Etienne, directeur de formation, assisté par
M. Victor Abbou, professeur de langue de signes. Des contacts sont noués
entre le SERAC et le FEPPDA. M. Dieudonné Fopossi, un enseignant de
l’ESEDA est admis par le SERAC pendant 15 mois à se former au métier
d’interprète français-langue des signes ; trois jeunes malentendants,
Gertrude Beyina, Paul Claudel Donfack et Marcelin Evouta, anciens élèves
de l’ESEDA, sont envoyés au SERAC pour se perfectionner en langue
de signes.

Lorsque M. Gérard Bourigault prend sa retraite,
la FISAF ne souhaitant plus s’investir sur des missions lointaines,
le conseil d’administration de la FEPPDA obtient du SERAC de prendre
le relais de la FISAF pour piloter la formation des enseignants spécialisés.
Sur le plan pédagogique M. Daniel Etienne remplace M. Gérard Bourigault
et prend sa place au conseil d’administration de la FEPPDA.

Entre temps, l’administration de la FEPPDA connaît
des mouvements. M. Pierre Titi Nwel ayant manifesté l’intention de
se retirer de la présidence du conseil d’administration de la/FEPPDA
tout en restant membre de cet organe. Mme Josette Ebanga est élue à
sa place lors d’une assemblée générale ordinaire de la fondation,
le 14 avril 1991. De nationalité française, mariée à un camerounais,
Josette Ebanga est professeur de physique des lycées d’enseignement
général où elle a occupé des postes de responsabilité. Elle organise
l’ESEDA sur le plan pédagogique. C’est sous ses mandats que, grâce
à son mari, membre du Lion’s Club Yaoundé Fraternité, cette organisation
offre un bâtiment à deux niveaux à la FEPPDA. Elle quitte la Fondation
en 2006, et M. Titi Nwel reprend la présidence du conseil d’administration.
Le 31 octobre 1991, Madeleine et Léodor Audige qui avaient dirigé
l’ESEDA depuis 1983 passent le service à M. René Signé que le conseil
d’administration de la FEPPDA avait nommé à ce poste le 09 octobre.
Celui-ci dirige l’ESEDA jusqu’en 2001. Puis Mme Ruth Ebongue, cadre
retraité du Ministère de la Jeunesse et des Sports, est nommée à
sa place. Elle est remplacée en novembre 2007 par Mme Thérèse Titcho,
enseignante à l’ESEDA, membre de la première promotion de l’EFES.

En 2009, les difficultés liées au financement des
activités de la FEPPDA amènent le conseil d’administration à solliciter
de MISEREOR (à Aachen en Allemagne), l’appui pendant 2 ans d’un
cadre administratif et financier de la FEPPDA, chargé de la recherche
des financements. Dès que M. Joseph Pouagam, président de l’ONG
Goodwill, est recruté à ce poste en mai 2010, il fait faire un audit
externe de la FEPPDA, à l’issue duquel une restructuration de la
Fondation est décidée : ses textes juridiques sont amendés, un organigramme,
un manuel de procédures et un plan stratégique à moyen terme sont
élaborés. Au bout de cette restructuration (août 2012) l’EFES devient
l’IFESDA-LS (Institut de Formation des Enseignants Spécialisés pour
Déficients Auditifs et en Langue des Signes), se sépare physiquement
de l’ESEDA en intégrant ses locaux propres, avec, pour mission de :

  • Continuer la formation des enseignants spécialisés en partenariat avec le SERAC,
  • Recevoir des enseignants sortis des ENIEG(Ecole Normale
    des Instituteurs de l
    Enseignement Normale) du Cameroun, pour les former
    pendant 10 mois, aux techniques p
    édagogiques liées à lenseignement des déficients auditifs ;
  • Ouvrir la formation en langue de signes française aux parents, personnels sanitaires, élèves et autres personnes qui sintéressent à cette langue ;
  • Former les interprètes français-langue de signes en langue de signes.

 

 

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